Lune

La Lune est le satellite naturel de la Terre. Par sa visibilité et ses excentricités, elle a toujours constitué un sujet d'intérêt pour les humains.



Catégories :

Lune de la Terre - Lune - Objet céleste

Recherche sur Google Images :


Source image : www.paris-hallal.com
Cette image est un résultat de recherche de Google Image. Elle est peut-être réduite par rapport à l'originale et/ou protégée par des droits d'auteur.

Définitions :

  • La Lune est l'astre qui intervient le plus en magie. Elle représente l'âme humaine et les émotions.... (source : larcenciel-forum)
Lune
La Lune
Caractéristiques orbitales[1]
Demi-grand axe 384 400 km
Périgée 363 300 km
Apogée 405 500 km
Excentricité 0, 05490
Période de révolution sidérale 27, 3217 jours ou 27 jours 7 h 43 min 11, 5 s
Période synodique 29, 53 jours ou 29 jours 12 h 44 min 12, 8 s
Inclinaison au plan de l'équateur terrestre varie entre
28, 58° et 18, 28°
Inclinaison à l'écliptique 5, 145° (5°8′24″)
Catégorie Satellite naturel de la Terre
Caractéristiques physiques
Rayon équatorial[2] 1 737, 4 km
Diamètre équatorial[3] 3 474, 6 ± 0, 06 km
Masse[3] 7, 349×1022 kg
Masse volumique 3, 344×103 kg/
Gravité de surface 1, 62 m/s²
Période de rotation Synchrone
Albédo 0, 12
Température de surface
  • maximale
  • moyenne
  • minimale

396 K (123 °C)
196 K (-77 °C)
40 K (-233 °C

Vitesse de libération 2, 37 km/s
Atmosphère
Pression atmosphérique 3×10-10 Pa

La Lune[4] est le satellite naturel de la Terre. Par sa visibilité et ses excentricités, elle a toujours constitué un sujet d'intérêt pour les humains. Avec la Terre, elle est , à ce jour, l'unique astre que l'Homme a pu explorer en personne.

Du latin luna. La forme latine luxna rapproche luna de lux, «lumière»[5] dont la racine serait leuk, mot indo-européen signifiant être lumineux. Le mot «lune» aurait été utilisé en France en 1080 pour «astre satellite de la Terre»[6].

Le premier être humain à y avoir marché est Neil Armstrong le 21 juillet 1969.

Caractéristiques physiques

La Lune photographiée par la sonde Galileo le 9 décembre 1990. La face visible (depuis la Terre) est à droite et la face cachée à gauche.

La distance caractéristique entre la Lune et la Terre est de 384 402 km. Le diamètre de la Lune est de 3 474 km. L'attraction qu'exerce la Terre sur la Lune est d'environ 1, 95×1020 Newton.

Orbite

On considère généralement la Terre et la Lune comme un couple planétaire, l'influence gravitationnelle du Soleil étant comparable à leur interaction mutuelle. Elles tournent autour de leur centre de masse commun, le barycentre du dispositif double. Comme ce dernier se trouve au sein de la Terre, à à peu près 4 700 kilomètres de son centre, le mouvement de la Terre est le plus souvent décrit comme une «oscillation». Vues de leur pôle nord, la Terre et la Lune tournent sur elles-mêmes, la Lune tourne autour de la Terre et cette dernière tourne autour du Soleil, tous ces mouvements s'effectuant dans le sens direct (ou encore anti-horaire, c'est-à-dire contraire à celui des aiguilles d'une montre). La période de rotation de la Lune est la même que sa période orbitale et elle présente par conséquent toujours la même face à un observateur terrestre. Cette rotation synchrone résulte des frottements qu'a entraînés la marée de la Terre sur la Lune qui ont progressivement amené la Lune à ralentir sa rotation sur elle-même, jusqu'à ce que la période de ce mouvement coïncide avec celle de la révolution de la Lune autour de la Terre. Le moment cinétique devant se conserver, la Lune s'éloigne de la Terre de 3, 8 cm par année.

Les points où l'orbite de la Lune croise l'écliptique (plan orbital de la terre) se nomment les «nœuds» lunaires : le nœud ascendant est celui où la Lune passe vers le nord de l'écliptique et le nœud descendant est celui où elle passe vers le sud.

Les différentes périodes de la Lune
Nom Valeur (jours) Définition
sidérale 27, 321 661 Comparé aux étoiles lointaines
synodique 29, 530 588 Comparé au Soleil (phases de la Lune)
tropique 27, 321 582 Comparé au point vernal (précession en ∼26 000 a)
anomalistique 27, 554 550 Comparé au périgée (récession en 3 232, 6 jours = 8, 8504 a)
draconitique 27, 212 220 Comparé au nœud ascendant (précession en 6 793, 5 jours = 18, 5996 a)

Le plan de l'orbite lunaire est incliné de 5, 145 396º comparé à l'écliptique. Cette inclinaison peut fluctuer car la Lune est plus liée à la Terre qu'au Soleil.

Le plan de rotation de la Lune subit une précession d'une période de 6 793, 5 jours (18, 5996 années). Cette précession est génèrée par la gravitation du Soleil et , dans une moindre mesure, par le bourrelet équatorial de la Terre.

Comme la Terre est elle-même inclinée de 23, 45º comparé à l'écliptique, l'inclinaison du plan orbital lunaire comparé à l'équateur terrestre fluctue entre 28, 60º et 18, 30º.

Enfin, l'inclinaison de la Terre fluctue de 0, 002 56º de part et d'autre de sa valeur moyenne, ce qu'on nomme la nutation (Voir aussi Librations en latitude).

Composition et structure interne

On considère actuellement que la Lune est un corps différencié : sa structure en profondeur n'est pas homogène mais résulte d'un processus de refroidissement, de cristallisation du magma originel, et de migration du magma évolué. Cette différenciation a résulté en une croûte (en surface) et un noyau (en profondeur), entre lesquels se trouve le manteau. Cette structure ressemble légèrement à ce qu'on trouve dans la Terre, à la différence près que la Lune est désormais particulièrement «froide» et n'est plus active comme l'est toujours la Terre (convection, tectonique, etc. )

Il y a plus de 4, 5 milliards d'années, la surface de la Lune était un océan de magma liquide. Les scientifiques pensent qu'un des types de roches lunaires présent en surface, la norite KREEP, (KREEP pour K-potassium, Rare Earth Elements [terres rares], P-phosphore) représente l'ultime évolution de cet océan de magma. Cette norite KREEP est en effet particulièrement enrichie en ces éléments chimiques qu'on sert à désigner par le terme «d'éléments incompatibles» : ce sont des éléments chimiques peu enclins à intégrer une structure cristalline et qui restent préférentiellement au sein d'un magma. Pour les chercheurs, les norites KREEP sont des marqueurs commodes, utiles pour mieux connaître l'histoire de la croûte lunaire, que ce soit son activité magmatique ou ses multiples collisions avec des comètes et d'autres corps célestes.
La croûte lunaire se compose d'une grande variété d'éléments : uranium, thorium, potassium, oxygène, silicium, magnésium, fer, titane, calcium, aluminium et hydrogène. Sous l'effet du bombardement par les rayons cosmiques, chaque élément émet vers l'espace un rayonnement, sous forme de rayons gamma, rayonnement dont le spectre (distribution de l'intensité relative selon la longueur d'onde) est propre à l'élément chimique. Quelques éléments sont radioactifs (uranium, thorium et potassium) et émettent leur propre rayonnement gamma. Cependant, quelles que soient les origines de ces rayonnements gamma, chaque élément émet un rayonnement unique, qu'on nomme une «signature spectrale unique», discernable par un spectromètre. Depuis les missions américaines Clementine et Lunar Prospector, les scientifiques ont construit de nouvelles cartes d'abondance géochimique de la surface de la Lune.

La croûte lunaire est recouverte d'une couche poussiéreuse nommée régolithe. La croûte et le régolithe sont inégalement répartis sur la Lune. L'épaisseur de régolithe fluctue de 3 à 5 mètres dans les mers, jusqu'à 10 à 20 mètres sur les hauts plateaux. L'épaisseur de la croûte fluctue de 0 à 100 kilomètres selon les lieux. Au premier ordre on considère généralement que la croûte de la face visible est deux fois plus fine que celle de la face cachée. Les géophysiciens estiment actuellement que l'épaisseur moyenne serait autour de 35-45 kilomètres sur la face visible tandis que jusqu'aux années 2000 ils pensaient unanimement que celle-ci faisait 60 kilomètres d'épaisseur. La croûte de la face cachée atteint, elle , à peu près 100 kilomètres d'épaisseur maximum. Les scientifiques pensent qu'une telle asymétrie de l'épaisseur de la croûte lunaire pourrait expliquer pourquoi le centre de masse de la Lune est excentré. De même cela pourrait expliquer certaines hétérogénéités du terrain lunaire, comme la prédominance des surfaces volcaniques lisses (Maria) sur la face visible.

D'autre part, les innombrables impacts météoritiques qui ont ponctué l'histoire de la Lune ont fortement modifié sa surface, en creusant de profonds cratères dans la croûte. La croûte pourrait ainsi avoir complètement été excavée au centre des bassins d'impact les plus profonds. Cependant, même si certains modèles théoriques montrent que la croûte a entièrement disparu par lieu, les analyses géochimiques n'ont pour l'instant pas confirmé la présence d'affleurements de roches caractéristiques du manteau. Parmi les grands bassins d'impact, le bassin South Pole Aitken, avec ses 2 500 km de diamètre, est le plus grand cratère d'impact connu à ce jour dans le dispositif solaire.

Selon les données disponibles à ce jour, le manteau est probablement homogène sur toute la Lune. Cependant, certaines hypothèses proposent que la face cachée comporterait un manteau un peu différent de celui de la face visible, ce qui pourrait être à l'origine de la différence de croûte entre les deux hémisphères.

De la même manière, peu d'informations sont actuellement disponibles pour contraindre la présence d'un noyau. Les données de télémétrie laser (Lunar Laser Ranging) accumulées depuis les missions Luna et Apollo permettent cependant aux scientifiques de penser qu'un petit noyau de 300-400 km de rayon est bien présent. Ce dernier est nettement moins dense que celui de la Terre (ne contient pas ou particulièrement peu de fer) et pourrait être partiellement fluide.

Comparé à celui de la Terre, la Lune a un champ magnétique particulièrement faible. Quoiqu'on pense qu'une partie du magnétisme de la Lune est intrinsèque (comme pour une bande de la croûte lunaire nommé Rima Sirsalis), la collision avec d'autres corps célestes pourrait avoir donné certaines des propriétés magnétiques de la Lune. En effet, une vieille question en science planétaire est de savoir si un corps du dispositif solaire privé d'atmosphère, tel que la Lune, peut obtenir du magnétisme suite à des impacts de comètes et d'astéroïdes. Des mesures magnétiques peuvent aussi apporter des informations sur la taille et la conductivité électrique du noyau lunaire, données qui aident les scientifiques à mieux comprendre les origines de la Lune. A titre d'exemple, si le noyau contient plus d'éléments magnétiques (tels que le fer) que ceux qui existent sur la Terre, l'hypothèse de l'impact perd de la crédibilité.

La Lune a une atmosphère particulièrement ténue. Une des sources de cette atmosphère est le dégazage, c'est-à-dire le dégagement de gaz, par exemple le radon, en provenance des profondeurs de la Lune. Une autre source importante est le gaz amené par le vent solaire, qui est brièvement capturé par la gravité lunaire.

Présence d'eau

A priori, la quasi absence d'atmosphère et une température supérieure à 100 °C au Soleil rend impossible la présence d'eau sur la Lune. Pourtant, les données recueillies par les sondes Clementine et Lunar Prospector à la fin des années 1990 montrent la présence de grandes zones riches en hydrogène, aux pôles sud et nord. Or l'hydrogène est un des constituants de l'eau avec l'oxygène. À la fin de sa mission, la sonde Lunar Prospector a même été précipitée dans le fond d'un cratère censé contenir de la glace d'eau. On pensait que l'écrasement dégagerait de la vapeur d'eau, détectable par les télescopes terrestres, apportant ainsi une preuve supplémentaire de la présence d'eau sur la Lune. Mais aucune molécule d'eau n'a été détectée pendant l'impact. Cependant, la probabilité d'en voir était particulièrement faible : la sonde étant petite, l'énergie dégagée lors de l'impact n'était pas nécessairement suffisante pour vaporiser de l'eau.

L'hypothèse aujourd'hui la plus populaire au sujet de la provenance de cette eau propose une origine cométaire à l'eau lunaire. Les comètes, de grosses boules de neige sale, en percutant la Lune il y a plusieurs milliards d'années, se seraient vaporisées, créant ainsi une atmosphère provisoire. La vapeur d'eau contenue dans cette atmosphère se serait condensée puis aurait givré sur le sol. La glace localisée au fond des cratères du pôle sud aurait pu se conserver pendant deux milliards d'années, le fond de ces cratères n'étant jamais exposé aux rayons du soleil (à cause de l'inclinaison particulièrement légère de l'axe de la Lune comparé à l'écliptique, 1, 5424°). De même au pôle nord, où l'eau glacée serait protégée par une couche de régolithe de 40 cm d'épaisseur.

Les scientifiques estiment le volume d'eau présent sur la Lune à un milliard de mètres cubes, une quantité suffisante pour rendre son exploitation intéressante par d'éventuels explorateurs. De l'hydrogène et de l'oxygène pourraient en être extraits par des stations alimentées par panneaux solaires ou par énergie nucléaire. Cela rendrait envisageable une colonisation permanente de la Lune. Le dioxygène est en effet indispensable pour que les colons puissent respirer, et l'hydrogène est un carburant pour les fusées. Or transporter régulièrement de l'hydrogène et de l'oxygène depuis la Terre aurait un coût prohibitif.

En 2006, les derniers relevés réalisés par le radiotélescope d'Arecibo braqués sur les cratères polaires constamment dans l'ombre montrent que la présence de glace d'eau est toujours plus rare qu'espérée.

L'équipe d'Alberto Saal de l'université Brown (États-Unis) a analysé, au spectromètre de masse, des échantillons de billes vitreuse de basalte lunaire ramenés par les missions Apollo 11, 15 et 17 entre 1969 et 1971. Elle y a trouvé la présence d'eau et a conclu que le magma lunaire contenait 745 ppm d'eau avant sa remontée, soit une proportion comparable à celle de la Terre il y a 4, 5 milliards d'années[7].

Géographie lunaire (sélénographie)

Icône de détail Articles détaillés : Géographie de la Lune et Géologie de la Lune.
Carte simplifiée des «mers» et cratères tels que vus au travers d'un instrument astronomique.

La surface de la Lune n'est pas uniforme. Particulièrement rapidement, du fait de la relative facilité d'observation, les hommes purent distinguer de grandes taches sombres qu'ils prirent pour l'équivalent de leurs océans terrestres et auxquelles ils donnèrent le nom latin de mare. En réalité, ces étendues de régolithe ont une concentration supérieure de basalte, d'origine volcanique, et sont particulièrement inégalement réparties sur la surface lunaire, leur grande majorité se situant sur la face visible, la face cachée n'en ayant que quelques-unes, et de taille bien plus réduite. Le reste de la surface lunaire est constitué par de grands plateaux recouverts de régolithe moins dense en basalte et par conséquent bien plus réfléchissant. Autre relief ponctuant la géographie lunaire, les multiples cirques et cratères, créés par les impacts de météorites de taille diverse.

La formation de la Lune

Lune haute résolution.

L'origine de la Lune est au cœur d'un débat scientifique disputé. Plusieurs hypothèses sont évoquées, la capture d'un astéroïde, la fission d'une partie de la terre par l'énergie centrifuge, la co-accrétion de la matière originelle du dispositif solaire. Compte tenu de l'inclinaison de l'orbite lunaire, il est peu probable que la Lune se soit constituée en même temps que la Terre, ou que celle-ci ait capturé la Lune.

L'hypothèse la mieux acceptée est celle de l'impact géant : une collision entre la jeune Terre et Théia, un objet de la taille de Mars, aurait éjecté de la matière autour de la Terre, qui aurait fini par former la Lune que nous connaissons actuellement. De nouvelles simulations publiées en août 2001 soutiennent cette hypothèse[8]. Cet impact est daté à 42 millions d'années après l'apparition du dispositif solaire, soit il y a 4, 526 milliards d'années.

Elle est aussi corroborée par la comparaison entre la composition de la Lune et celle de la Terre : on y retrouve les mêmes minéraux, mais dans des proportions différentes. Ce sont les substances les plus légères qui auraient été éjectées le plus aisément de la Terre lors de l'impact et qu'on retrouve en plus grande quantité sur la Lune. Le principal élément qui confirme cela est le 54Fe, en effet, cet isotope du fer est présent sur Mars dans les même proportions que le 57Fe, mais sur la Terre et la Lune, il existe en quantité particulièrement faible. Uniquement, pour qu'il puisse s'évaporer, il faut qu'il soit chauffé à plus de 2 000 °C pendant un temps important. La principale thèse pour expliquer cet échauffement est la collision Terre/Lune.

À l'exception de Mercure et Vénus, l'ensemble des planètes du dispositif solaire possèdent des satellites naturels qualifiés de lunes. Jupiter et Saturne, de leur côté, en possèdent respectivement 63 et 60 de tailles et formes particulièrement variées. Dans les années 1970, on connaissait 32 lunes dans le dispositif solaire, on en distingue actuellement plus de 140.

La Lune vue de la Terre

Avec une magnitude de -12, 6 au cours de la pleine lune, la Lune est l'astre le plus visible dans le ciel de la Terre, après le Soleil. Cette luminosité et sa proximité la rendent aisément observable, même à l'œil nu ou en plein jour. Une simple paire de jumelles sert à distinguer les mers et les plus gros cratères. De plus, de nombreux phénomènes observables, liés à son orbite caractéristique, la distinguent des autres astres. Par contre, un effet reste purement psychologique : l'apparente plus grande taille du Soleil et de la Lune lorsqu'il s sont près de l'horizon. La plus longue distance et la réfraction atmosphérique rendent en fait l'image de la Lune un peu aplatie lorsqu'elle est près de l'horizon. On suppose que pendant l'évolution de l'appareil cognitif, les jugements de taille pour les objets aériens n'étaient pas importants, ils sont par conséquent restés imprécis.

Les phases

Les différentes phases de la Lune
Icône de détail Article détaillé : phase lunaire.

Du fait de sa rotation synchrone, la Lune présente toujours presque la même partie de sa surface vue de la Terre : la face dite visible. Mais la moitié de la sphère éclairée par le soleil fluctue au cours des 29, 53 jours d'un cycle synodique, et par conséquent la portion éclairée de la face visible aussi. Ce phénomène donne naissance à ce qu'on nomme les phases lunaires, qui se succèdent au cours d'un cycle nommé lunaison.

Photographies de la Lune (attention, certaines sont inversées)
24 septembre 2004 25 septembre 2004 27 septembre 2004 négatif 29 septembre 2004 3 octobre 2004 5 octobre 2004 6 octobre 2004 7 octobre 2004 8 octobre 2004 9 octobre 2004 10 octobre 2004 11 octobre 2004 12 octobre 2004 21 octobre 2004 22 octobre 2004 23octobre2004 négatif26octobre2004

Lune montante, lune descendante

Cette notion décrit le changement de trajectoire de la Lune dans le ciel au fil des jours. Au fil du cycle lunaire, la Lune monte ou descend en déclinaison. Dans l'hémisphère nord, la Lune est dite montante si d'un jour sur l'autre, sa déclinaison lors de son passage en direction du sud augmente, ou si l'endroit de l'horizon où elle se lève se déplace vers le nord. Elle est dite descendante dans le cas inverse.

Librations de la Lune

Icône de détail Article détaillé : Libration.

La Lune présentant toujours le même hémisphère à la Terre (sa rotation étant synchrone, c'est-à-dire sa période de révolution étant identique à sa période de rotation), on nomme librations les phénomènes permettant à un observateur à la surface de la Terre de voir plus de 50 % de la surface de la Lune :

Ces phénomènes peuvent prendre 4 formes : les librations en longitude, les librations en latitude, les librations parallactiques et les librations physiques.

Librations en longitude

Si la Lune tournait autour de la Terre en un cercle parfait (ellipse d'excentricité nulle), sa vitesse de translation serait uniforme (2e loi de Kepler) et par conséquent toujours strictement opposée, en termes de vitesse angulaire observée depuis la Terre, à sa vitesse de rotation. Il n'y aurait par conséquent pas de librations en longitude.

Cependant, les perturbations gravitationnelles dues aux autres corps du dispositif solaire, ainsi qu'aux hétérogénéités de répartition de masse au sein des corps terrestres et lunaires entraînent des irrégularités dans le mouvement de révolution géocentrique lunaire, qui se traduit par une orbite dont l'excentricité fluctue autour d'une valeur moyenne de 0, 0549.

La Lune parcourt par conséquent son orbite avec une vitesse variable (2e loi de Kepler). Ainsi, lorsqu'elle se rapproche de son périgée (point de son orbite le plus proche de la terre), elle met moins de temps pour parcourir un quart de son orbite que pour pivoter de 90° sur son axe : la Lune laisse alors voir une mince bande supplémentaire de son bord Est (vu de la Terre).

À l'inverse, quand qu'elle se rapproche de son apogée (point de son orbite le plus éloigné de la Terre), sa vitesse de translation, minimale, devient inférieure à sa vitesse de rotation, et la Lune laisse voir plus largementson bord Ouest (vu de la Terre). De façon imagée, la Lune semble dire «non» de la tête.

La valeur de la libration en longitude se situe autour de 7°54′ (donc un total de deux fuseaux d'un peu moins de 8° chacun au cours d'une lunaison).

Librations en latitude

La libration en latitude est due au fait que l'axe de rotation de la Lune n'est pas perpendiculaire au plan de son orbite : la Lune conserve cet angle de 6, 7° tout au long de sa course orbitale. L'observateur peut par conséquent successivement observer, au cours de plusieurs lunaisons, les zones polaires Nord et Sud du globe lunaire. De façon imagée, la Lune semble faire «oui» de la tête.

Librations parallactiques (parallaxe diurne)

Il s'agit d'un phénomène purement optique, dû aux positions respectives de la Lune et de l'observateur à la surface du sol.

En début de nuit, tandis que la Lune se lève pour un observateur localisé à l'équateur, ce dernier est plus favorablement situé pour observer le bord oriental de la Lune. À l'inverse, en fin de nuit, il peut observer plus favorablement le bord Ouest de la Lune.

Cette parallaxe, d'une valeur d'environ 1°, est particulièrement complexe à exploiter en pratique : en effet, c'est quand leur effet géométrique est maximal (lever et coucher de lune) que l'observation est rendue plus complexe, à cause de la lumière de l'aube et du crépuscule, et de l'épaisseur plus importante de l'atmosphère terrestre à travers de laquelle se fait l'observation.

Librations physiques

Il s'agit cette fois de véritables vibrations physiques de la sphère lunaire autour de sa position moyenne. Ces infimes vibrations (pas plus de quelques minutes d'arc) sont causées par l'attraction variable de la Terre sur la Lune, et ne sont pas perceptibles à l'œil nu. L'étude de ces oscillations est de la plus haute importance pour la détermination de la forme et de la structure interne de la Lune.

La totalité de ces phénomènes de libration au cours de lunaisons successives permet d'observer à peu près 59 % de la surface lunaire depuis la surface terrestre. Cependant, les zones supplémentaires ainsi offertes à l'observation sont particulièrement déformées par l'effet de perspective, et rendent complexe l'observation de ces régions depuis le sol. Seules les sondes automatiques, par un survol régulier, en permettent l'étude topologique précise.

Les éclipses solaires

Par une coïncidence extraordinaire, vue de la Terre, la taille apparente de la Lune est presque précisément semblable à celle du Soleil, si quoique deux sortes d'éclipse solaire sont envisageables selon l'éloignement de la Lune : totale et annulaire, selon que la Lune en étant plus proche cache complètement le soleil, ou qu'elle soit plus loin et alors la bordure du soleil reste visible, l'éclipse est alors annulaire. Les éclipses ne se produisent que rarement puisque le plan de la trajectoire de la Lune autour de la Terre est différent du plan de la trajectoire de la Terre autour du Soleil. Elles ont lieu seulement lorsque un nœud coïncide avec la nouvelle lune. Celle-ci couvre alors le Soleil, en tout ou en partie. La couronne solaire devient visible à l'œil nu lors d'une éclipse totale.

Les éclipses lunaires

C'est alors la Terre qui sert de cache et son ombre portée sur la Lune est alors observée de nuit à partir de la terre ; pour quelqu'un résidant sur la Lune, cela sera qualifié d'éclipse de soleil produite par la terre servant de cache.

Influence gravitationnelle de la Lune sur la Terre

La Terre et son satellite, distance non respectée.

Parmi les influences les plus connues, des plus réelles aux plus romantiques, citons :

  • La marée, le mouvement de révolution de la Lune autour de la Terre induit un effet gravitationnel différentiel (comparé à l'effet gravitationnel Lune-Terre, vu du centre de la Terre) sur les eaux qui forment les océans et les mers, provoquant une hausse locale du niveau d'eau à la surface de la Terre, approximativement dans la direction Terre-Lune, et dans la direction opposée. Cet effet différentiel est supérieur à celui dû au Soleil, même si sur Terre le champ de gravitation du Soleil est supérieur à celui de la Lune. L'onde de marée est en retard comparé au mouvement de la Lune du fait de son frottement sur les fonds marins ; il s'ensuit un lent ralentissement du mouvement de rotation de la Terre, et un très lent éloignement de la Lune.
  • Les vents, l'air étant lui aussi un fluide, il subit lui aussi de grosses influences de la part de cet objet céleste particulièrement proche.
  • L'activité sismique, le magma du manteau, présent sous la croûte terrestre solide, subit lui aussi du fait de son état visqueux des mouvements, correspondant au passage du satellite. Pour certains, la fragmentation de la croûte en plaques serait une conséquence de la présence de la Lune. Il est important de réaliser que ceci n'est plausible que parce que la Lune était bien plus près de la Terre à ses origines.
  • L'évolution des espèces, le nautile possède une coquille en spirale constituée d'anneaux. Chaque jour, il forme un anneau supplémentaire. Au bout d'un mois se forme une nouvelle cloison intérieure. Ce phénomène est lié à l'instinct de frai du nautile, qui le fait remonter près de la surface à chaque pleine lune. Or, la fréquence de ces cloisons intérieures augmente si on observe des coquilles fossiles et augmente par rapport à l'ancienneté de ces fossiles. C'est une confirmation indirecte et indépendante de l'allongement du mois dû à l'augmentation progressive de la distance Terre-Lune.
  • L'obliquité terrestre, l'obliquité de la Terre fluctue entre 21 et 24° à peu près comparé à l'équateur céleste. Celle de Mars qui n'a pas de satellite naturel identique fluctue entre 20 et 60°. Les scientifiques pensent par conséquent que la Lune stabilise la Terre dans son mouvement comme si elle était un contrepoids -- simplement parce que le moment d'inertie du dispositif Terre-Lune est énormément plus grand que celui de la Terre seule.
  • Les calendriers ont longtemps indiqué les phases de la Lune pour les activités rurales (visibilité de nuit) ou de pêche (marées).

Croyances et mythologies
La Lune, vue depuis la Terre
par des yeux humains.

Les variations de teintes et de luminosités à la surface de la lune forment des motifs que les hommes ont interprétés différemment suivant leur culture et leur imaginaire : lapin, buffle, ou visage d'homme entre autres. Les astronomes antiques pensaient que les zones sombres et régulières (les plaines) étaient remplies d'eau. Ils les ont nommées Maria (terme latin signifiant mers au pluriel), alors que les hauts plateaux, de couleur claire, ont été baptisés Terræ. Ces appellations ont toujours cours actuellement, même si on sait qu'elles ne se rattachent à aucune réalité.

La lune est particulièrement présente dans de nombreuses mythologies et croyances folkloriques, et a fréquemment été associée à des divinités féminines. Ainsi, la déesse grecque Séléné (Luna chez les Romains) a été associée à la Lune, avant d'être supplantée par Artémis (Diane chez les Romains). Par contre, la déesse japonaise Amaterasu est associée au soleil et son frère, Tsukuyomi, est lui associé à la lune, de même chez les Mésopotamiens, où le dieu Nanna (ou Sîn) est associé à la Lune. Cette inversion est aussi présente dans les mythologies nordiques et germaines (scandinave, lettonne…), et c'est pourquoi John Ronald Reuel Tolkien l'a reprise dans sa mythologie de la Terre du Milieu, faisant de Tilion le dieu de la lune et d'Arien la déesse du soleil.

Les connaissances empiriques des hommes sur l'agriculture ont toujours accordé une grande importance à la lune, dans les diverses phases de développement des végétaux ou pour déterminer les moments propices aux semailles.

Le terme lunatique est dérivé de Luna à cause de la croyance en la Lune comme cause du cycle menstruel de la femme ou de folie périodique. De même pour les légendes concernant les thérianthropes (tel le loup-garou), créatures mythiques qui tireraient leur force de la lune et seraient capables de passer de leur forme humaine à leur forme bestiale pendant les nuits de pleine lune.

Certains auteurs ont fait remarquer que si la Lune n'avait pas constamment présenté la même face à la Terre, l'histoire de la pensée eut été différente. En effet, la voyant tourner, il devenait évident d'y voir une sphère et non un disque. Une généralisation de cette constatation à d'autres objets célestes et surtout à la représentation de la Terre aurait pu accélérer énormément l'adoption de conception de l'univers non géocentriques.

La Lune a fréquemment fait rêver, surtout chez les amoureux qui considèrent fréquemment le clair de lune comme particulièrement romantique. Une chanson populaire française se nomme Au clair de la lune.

Mais la Lune est aussi particulièrement présente dans les films d'horreur, tels que Frankenstein et Freddy Krueger.

L'imaginaire a d'autre part pourvu la Lune d'habitants, les Sélénites. Ce nom vient du nom de la déesse grecque Séléné, qui était associée cet astre.

La lumière de la Lune serait à l'origine du blanchissement du linge. Or, les pigments sont essentiellement altérés par les rayons ultra-violets. La lumière de la lune n'étant qu'une réflexion partielle de la lumière du soleil, la quantité d'ultra-violet est particulièrement faible : à peu près 500 000 fois plus faible que la lumière du soleil[9]. La lumière directe du soleil est par conséquent 500 000 fois plus responsable du blanchissement du linge que la lumière de la pleine lune. Cependant lorsque la lune est bien visible la nuit, il y a moins de nuages pour réfléchir l'infrarouge émis par le sol terrestre. Par conséquent le linge exposé se refroidi plus vite et condense plus de rosée. Or la rosée contient du peroxyde d'hydrogène qui peut oxyder les colorants organiques du linge. Ce peroxyde d'hydrogène est produit le jour par les rayons ultra-violets solaires en brisant des molécules d'eau.

Symbolique de la Lune

Croissant dans un blason
  • Une des apparitions de la nouvelle lune marque pour les musulmans le début du mois de jeûne dénommé Ramadan. Quand la Lune est en direction du Soleil, elle est particulièrement difficilement observable de la Terre car le Soleil éclaire l'atmosphère et n'illumine pas la face que la Lune présente à la terre : la Lune n'est visible qu'au coucher du Soleil quand l'observateur n'est plus ébloui par la clarté du ciel. C'est cette apparition que les musulmans surveillent pour décider du début du Ramadan.
  • La Genèse sert à désigner la Lune lors de la création du nom de petit luminaire. Sa création, mais aussi celle du Soleil, est postérieure à celle de la Lumière.
  • La Lune, passive, est constamment opposée au soleil, actif. Ils représentent, entre autres, l'élément femelle et l'élément mâle . Cependant, en allemand on dit littéralement «La soleil» (die Sonne) et «Le lune» (der Mond).
  • On peut aussi la comparer à Jean le Baptiste dont le prologue de l'évangile de Jean dit qu'il n'est pas la Lumière mais qu'il lui rend témoignage.
  • La Lune est la dix-huitième carte du tarot de Marseille.
  • La Lune figure sur de nombreux blasons et certains drapeaux : Laos, Mongolie, Palaos, Drapeau saami, Shan (Birmanie)
  • La Lune figure aussi sur des drapeaux et blasons sous forme de croissant où elle évoque l'empire ottoman. Le croissant figure sur plusieurs drapeaux de pays musulmans à travers le monde sous diverses formes dont la Turquie, la Tunisie, l'Algérie, la Mauritanie, l'Azerbaïdjan, l'Ouzbékistan, le Pakistan, la république turque de Chypre du Nord.
  • La Lune joue un rôle important dans les calendriers lunaires et par conséquent dans la notion de semaine qui, elle , n'a pas de signification lunaire. Le découpage du mois lunaire en quatre semaines existait dans le calendrier judaïque et a été mis en place par l'empereur romain Constantin Ier. Jusque là les Romains utilisaient des décades pour découper leurs mois en trois décades. Les changements de calendriers viennent de la difficulté de concilier la périodicité de la Lune «luminaire de la nuit» à la périodicité du Soleil de par la rotation de la Terre sur elle-même et autour du soleil.
  • Dans la table Unicode, deux symboles représentent la Lune : le premier quartier «?» et le dernier quartier «?».

Exploration
Les différents alunissages sur la Lune.
L'astronaute Harrison Schmitt se tenant debout à côté du rocher Taurus-Littrow durant la troisième sortie extra-véhiculaire de la mission Apollo 17.

Programme Luna

Icône de détail Article détaillé : Programme Luna.

Le premier objet fabriqué par l'homme à atteindre la Lune fut la sonde soviétique Luna 2, qui s'y écrasa le 14 septembre 1959 à 21 :02 :24 Z. L'année 2009 marque l'anniversaire des premières photographies de la face cachée de la Lune envoyées de l'espace pour la première fois le 7 octobre 1959 quand la sonde automatique Luna 3, aussi lancée par l'Union soviétique, passa derrière la Lune. Luna 9 fut la première sonde à se poser sur la Lune (plutôt que de s'y écraser)  ; elle retourna des photographies de la surface lunaire le 3 février 1966. Le premier satellite artificiel de la Lune fut la sonde soviétique Luna 10, lancée le 31 mars 1966. Le 17 novembre 1970, Lunokhod 1 fut le premier véhicule robotisé à explorer sa surface.

Programme Apollo

Icône de détail Article détaillé : Programme Apollo.

Le 24 décembre 1968, les membres de l'équipage d'Apollo 8 (Frank Borman, Jim Lovell, et William Anders) furent les premiers humains à apercevoir directement la face cachée de la Lune. Les premiers humains à se poser sur la Lune le firent le 21 juillet 1969. Ce fut le point culminant de la course spatiale engagée entre les États-Unis et l'URSS, alors en pleine guerre froide. Le premier astronaute à poser le pied sur la Lune fut Neil Armstrong, le capitaine de la mission Apollo 11, et le second fut Buzz Aldrin. Les derniers hommes à marcher sur le sol lunaire furent le scientifique Harrison Schmitt et finalement l'astronaute Eugene Cernan, lors de la mission Apollo 17 en décembre 1972. Au total, douze hommes marchèrent sur la Lune.

Autres programmes

À la fin des années 1990, les sondes Clémentine et Lunar Prospector ont trouvé des indices de présence d'eau sur la Lune.

La sonde européenne Smart-1 s'est insérée en orbite autour de la Lune avec succès le 16 novembre 2004, elle doit trouver de l'eau et permettre de mieux déterminer l'origine de notre satellite (par calcul du taux de fer), grâce une analyse étendue par des rayons X.

Il y a peu de temps, l'agence spatiale chinoise a dévoilé son plan lunaire qui est fondé en 3 étapes :

  1. l'envoi d'une sonde vers la Lune (réalisé en octobre 2007)
  2. l'envoi de robot sur la Lune
  3. un chinois sur la Lune ?[10]

Future base lunaire

Le lundi 31 mars 2008, la NASA a dévoilé par l'intermédiaire de Neil Armstrong — le premier homme à avoir marché sur la lune en 1969 — son nouveau programme d'exploration de notre satellite. En l'occurrence la construction d'une base lunaire habitable.

Par conséquent, l'agence spatiale américaine compte d'ici 2020 envoyer chaque semaine une équipe de 4 hommes pour construire la base lunaire. En 2024, cette station pourrait être habitée en permanence par des équipes qui se relaieraient l'ensemble des 6 mois (dispositif aussi d'application pour l'ISS), indique la NASA.

Par après, cette base lunaire devrait être utilisée pour les décollages vers Mars et même plus loin toujours. En effet ceux-ci seraient plus faciles du fait de la très faible gravitation (6 fois moins élevée que sur Terre).

Statut légal de la Lune

Quoiqu'ils aient planté symboliquement à plusieurs reprises leur drapeau sur le sol lunaire, les Américains n'ont jamais émis de revendication territoriale sur aucune portion de surface de la Lune. La Lune est reconnue, grâce au traité de l'espace entré en vigueur le 10 octobre 1967, comme un espace mondial tout comme les eaux du même nom. Le traité exclut qui plus est toute utilisation militaire de l'espace, surtout le déploiement d'armes de destruction massive.

Le traité lunaire de 1979 n'ayant pas été ratifié par les grandes nations de l'exploration spatiale, l'appropriation dans des buts économiques et commerciaux par des privés reste dans le flou juridique, ce qui entraîne quelquefois des revendications des plus fantaisistes.

Pour plus d'informations sur le statut légal de la Lune et de l'espace généralement voir l'article Droit de l'espace.

Littérature

Poésie

  • Ballade au clair de Lune, dans Emaux et Camées, de Théophile Gautier

Autres

Musique classique

Chansons

Citations

  • «La lune est le premier des morts» ("Der Mond ist der erste Gestorbene") Eduard Seler

Curiosités

  • En 1953, l'avocat chilien Jenaro Gajardo Vera a enregistré la propriété de la Lune en payant 42 000 pesos de l'époque. On a officialisé l'écriture le 25 septembre 1954 dans le Conservateur des Biens Racines de la ville de Talca. Il existe une légende urbaine à ce sujet : le président américain Richard Nixon lui aurait demandé la permission pour l'alunissage de l'Apollo 11 en 1969[11].

Annexes

  • (fr) La face cachée de la Lune : Animation Interactive en 3D pourvue d'un calendrier, qui donne à l'utilisateur la possibilité d'explorer l'autre face de la Lune, celle qu'on ne voit pas depuis la terre.

Notes et références

  1. (en) National Space Science Data Center, site d'archives de la NASA.
  2. The moon's average radius (distance from its center to its surface) is 1, 079.6 miles (1, 737.4 kilometers) .
  3. ab JPL's HORIZONS system, Jet Propulsion Laboratory.
  4. La Lune, dans son sens de satellite naturel de la Terre, s'écrit toujours avec un L majuscule
  5. Voir aussi : Article du Wiktionnaire : Lune
  6. Alain Rey, Dictionnaire historique de la langue française, Le Robert, Paris, 1992, ISBN 2 85036 532 7
  7. Science et Vie Septembre 2008, page 20
  8. Nouvelles simulations
  9. http ://voie-lactee. over-blog. com/article-2896834. html
  10. Pour ce dernier point, les scientifiques chinois avouent que ce n'est pas toujours une certitude et qu'il est préférable d'en premier lieu réussir les deux premières étapes de leur plan avant de se pencher sur la troisième qui est extrêmement couteuse et dure à réaliser.
  11. (es) Anecdotes lunaires de la délégation chilienne du IIEE.

Liens externes

Recherche sur Amazone (livres) :




Ce texte est issu de l'encyclopédie Wikipedia. Vous pouvez consulter sa version originale dans cette encyclopédie à l'adresse http://fr.wikipedia.org/wiki/Lune.
Voir la liste des contributeurs.
La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 30/04/2009.
Ce texte est disponible sous les termes de la licence de documentation libre GNU (GFDL).
La liste des définitions proposées en tête de page est une sélection parmi les résultats obtenus à l'aide de la commande "define:" de Google.
Cette page fait partie du projet Wikibis.
Accueil Recherche Aller au contenuDébut page
ContactContact ImprimerImprimer liens d'évitement et raccourcis clavierAccessibilité
Aller au menu